Projection d’Escalator à Courts-Circuits

 

Le 16 Janvier 2004, Philippe Tran de Roue Libre Films m’a fait l’honneur de projeter mon court-métrage, Escalator, lors de

la soirée “Courts Circuits”. Première projection parisienne pour mon film, primé aux 8è Lumières et finaliste au Clap d’Or.

 

courtscircuitsaffiche

Quelques infos sur le court-métrage :

 

Affiche ESCALATOR5

Titre :ESCALATOR
Durée :
Date de tournage : 30 Août 2001
L’équipe :
Lucien PHILIPPE : Rôle de figuration + encadrement et responsable du transport de l’équipe,
médiateur avec les autorités des lieux de tournage.
Antoine ARNOUD : Acteur principal du film
Romain CUNAT : Assistant-réalisateur + Rôle de figuration.
Yann PHILIPPE : Réalisateur du film, caméraman principal et régisseur de l’équipe de tournage +
Rôle de figuration.
Patrick ARNOUD : Caméraman Making Of + Rôle de figuration.

Le message du film

Implicite :
Un cadre stressé et pressé qui a accédé à un certain rang sur l’échelle sociale grâce à sa réussite
professionnelle. Son entrée sur l’escalator va amorcer une lente mais inexorable descente aux enfers
qui va constituer un tournant majeur dans sa vie. Cet homme a une véritable phobie d’un chute de
cette stature sociale qu’il a acquise. Et pourtant, notre jeune homme d’affaires est irrésistiblement
attiré vers le bas et la chute de l’ascenseur est un signe majeur de cette fatalité dont il est victime.
Mais est-ce juste une hallucination ?
Images :
Le film est entièrement filmé en bleu et en surexposition afin d’accentuer cette froideur, en
particulier celle du métal de l’escalator mais aussi l’inhumanité de l’homme et de ce monde aux
valeurs technocratiques.
Les plans hachés et très « bougés » servent à mettre en relief le malaise et la paranoïa, mais aussi
pour essayer de transmettre au spectateur de climat agressif et angoissant.
Le multiscreen (présence de deux images différentes pendant un même plan ) du début : Les 3
premiers plans présentent l’escalator à gauche et l’homme à droite. Au milieu, la barre noire symbolise
la séparation entre deux univers et accentue le fait que ces deux éléments ne sont normalement pas
amenés à se côtoyer d’égal à égal. Le dernier plan en multiscreen va réellement ouvrir le film en
mettant fin à la scène d’exposition et en présentant la rencontre entre l’homme et la machine.
Sons :
Les sons, comme le tapotement des doigts sur la rampe de l’escalator ou encore sur la poignée de
la mallette ont entièrement été remasterisés en post-production afin de les isoler des bruits
environnant du lieu dans lequel se déroule l’action. De cette manière, les liens entre l’homme et le
monde extérieur sont coupés. L’action ne va dérouler qu’entre l’escalator et lui. De même lorsqu’il
essayera d’entrer en contact avec d’autres usagers, ceux-ci montreront une réaction de peur telle que
celle ressentie par l’homme d’affaires.

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